Suite de la découverte d’une ville connue, mais en tant que touriste (ce qui change énormément de choses, mais j’y reviendrai sûrement). Donc, de passage. Parmi les premières surprises – hormis celle de la sortie nocturne du week-end – la mise en application d’un étrange concept : la gratuité !
D’abord, des piscines publiques, qu’il s’agisse de pataugeoires, de piscines couvertes ou découvertes. En l’occurrence, en plein soleil. Il y a bien un guichet à l’entrée, mais aucune information sur un quelconque prix. En revanche, quelques règles d’hygiène et de sécurité. Les casiers, même fermés à clé, peuvent être visités ! Ouf, c’est presque rassurant ! En tout cas, il n’y a pas plus de monde que dans nos piscines payantes ! « C’est avec vos impôts que c’est possible ! C’est vous qui payez ! Il faut en profiter ! Il y en a plein qui n’en profitent pas ! » répond, enjoué, un gardien sollicité sur cette fameuse question de prix dans une deuxième piscine… Un état d’esprit donc. Qui se prolonge à d’autres activités sportives ou culturelles.
Et étrangement, dans des lieux plus inattendus, comme des restaurants. « C’est la rentrée ! Les enfants mangent gratuitement ! » annonce le tableau vert. L’idée n’est pas de faire un comparatif France / Canada, même si, parfois, on nous fait payer l’eau chaude pour un café allongé, mais il faut avouer que c’est presque suspect, cette gratuité… Qui ne serait plus un concept mais une réalité. Bon, à approfondir…
Une certaine réalité québécoise : la non gratuité des détails. Recevoir un appel téléphonique, retirer de l’argent/faire un chèque/un virement, inscrire son enfant à l’école (publique évidement). Et puis cette habitude qu’il faut prendre de ne pas payer le prix affiché mais avec les taxes en sus. Pour la santé, la gratuité se limite aux fonctions vitales.
Ok j’exagère la balançoire est en pratique libre. On verra plus tard pour la patinoire.