Photo-graphies et un peu plus…

Tout commence par quelques notes de musique passe-muraille (comprendre, venant de l’appartement du voisin de la maison d’à côté…) entendues ce matin. Elles me rappellent vaguement le thème d’Avatar, le film de James Cameron qui a ouvert une deux fois huit voies au développement du cinéma en 3D. Une musique efficace composée pour être mémorisée facilement. J’ai retenu ma leçon mais ne suis pas contre une nouvelle écoute. Les musiques de film retiennent souvent mon attention. La BOF de James Horner défile jusqu’à atteindre l’avant-dernière piste. I see you. Et là, mon oreille droite se redresse. J’ai déjà entendu ça quelque part.

Sitôt l’envolée lyrique achevée, je tapote quelques notes sur mon clavier : Titanic, Céline Dion. Requête facile : My heart will go on. Je suis sûre que tout le monde (au sens propre) l’a encore en tête et voit déjà sombrer l’Insubmersible avec Leo à sa proue… Titanic, c’est aussi du James Cameron. My heart will go on, c’est aussi du James Horner. Double filiation. La similitude peut s’expliquer mais devient peu à peu douteuse. Ce n’est pas l’ambassadrice du Québec qui s’y colle cette fois-ci, mais Leona Lewis, choisie pour sa plastique, sûrement, mais surtout pour sa voix, ressemblant fortement à celle de son aînée. Mais il n’y a pas que cela qui crée cette sensation de « déjà-entendou ».

Il y a le rythme, le tempo et, les paroles. Quand Céline chante « Every night in my dreams / I see you, I feel you / That is how I know you go on« , Leona dit « I see you / I see you / Walking through a dream, I see you« . Le reste joue aussi avec l’écho… De trois choses l’une, soit Horner a voulu faire un clin d’oreille, soit il a tenté de rééditer l’exploit de 1997 – My heart … est le titre le plus vendu au monde par une chanteuse (mais, malgré beaucoup d’efforts, Leona n’est pas Céline) -, soit, pris d’une flemme monumentale, il s’est dit qu’il pouvait bien s’inspirer de lui-même et ré-exploiter une recette qui avait fait ses preuves, moyennant quelques petits ajustements permettant aux plus jeunes de ne pas faire le rapprochement. Et que risque-t-on à s’auto-pirater à part être ridicule ?

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Ou l’addition, selon l’endroit où l’on se trouve. Celle que l’on a à régler lorsque l’on va au restaurant. A deux, c’est facile. Mais évidemment, plus le nombre de convives croît, plus la situation devient potentiellement complexe. A la fin. Au moment fatidique. Celui où le serveur vient apporter la petite assiette. Je n’invente rien. La chose est tellement commune que Muriel Robin en a fait un sketch mémorable. « Pardon, Myriam, ça t’ennuie qu’on partage ? » J’avoue avoir été une Myriam par le passé, celle qui n’avait commandé qu’une salade parce que un peu ric-rac et qui n’avait donc pas spécialement envie de participer à l’achat de la côte de bœuf – assiette de cèpes du voisin, néanmoins ami, dans laquelle elle aurait volontiers croqué.  Et puis, allez demander une addition séparée à nos serveurs français ! Au mieux, on vous ramène la carte. Assurément, cette question de l’addition est culturelle. Il y a même une page Wikipédia consacrée à la question où l’on apprend que les Italiens sont les plus pro-partage…

Bon, allez, traversée de l’autre côté de l’Atlantique pour un de ces petits détails du quotidien dont je raffole. A Montréal donc, la question de l’addition – que dis-je, la facture – commune ne semble pas se poser. Que vous soyez 4 ou 11, on vous fait des factures séparées le plus naturellement du monde. Cas à la fois récent et épatant pour la petite française ayant encore en mémoire la tête du dernier serveur français à qui a été demandée une telle opération : 11 à table, avec des commandes prises à des moments différents pour cause d’invités arrivant progressivement, et changeant de place pendant le repas. Un plat par ci, une bière par là, et puis une autre… A la fin du repas, 11 notes différentes et pas une erreur. Pas de malaise à table (ils sont habitués, eux), même si un autre calcul attend tout le monde : le service. Pas compris dans la dite facture. Ajouter 10 à 15%, ou, faire la somme des deux taxes TPS (fédérale) et TVQ (provinciale). Et étonnamment, cette étape semble être systématiquement une source de questionnement : « combien on laisse ? », alors que là aussi, ce devrait être une habitude. Ce petit flou bénéficie en général au serveur qui a accepté de mémoriser les trombines et les commandes de 11 personnes différentes car la somme laissée par onze personnes séparément est toujours supérieure à celle que laisserait une tablée de 11 personnes…

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Petit cliché estival sur la côte atlantique… San Sebastian, une fin de mois d’août au temps mitigé. Les courageux sont à l’eau. A attendre le bon moment pour prendre la vague. Je suis sur la plage, à attendre le bon moment pour déclencher. A espérer la synchronisation de quelques éléments clés : les vagues, les surfers sur et hors de l’eau, les planches, le vent dans les drapeaux…

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