Voilà une chose que je ne fais jamais : couper des coins d’immeubles alors que je suis si près du but, c’est-à-dire, que le cadrage a été suffisamment réfléchi pour que les éléments qui doivent y figurer soient, si ce n’est entiers, au moins coupés intelligemment – à supposer que cela ait un sens -, et en tous les cas, disposés avec une harmonie totalement subjective. Bref, dans mon viseur – argentique, je le précise, même si finalement, cela n’a pas réellement d’importance pour la suite, quoique si, mais ce serait aller trop loin que de l’expliquer -, cette impressionnante tour venait innocemment flirter avec le bord gauche du cadre, sans jamais le toucher… Une tour à fleur de peau donc, sur le fil du rasoir, prête à passer de l’autre côté, mais pas sérieusement. Pourtant, la machine à tirages de lecture, dans sa cadence industrielle la rendant insensible aux subtilités humaines et la transformant en guillotine photographique, en a décidé autrement, tronquant ce petit bout d’image ridicule, cette tête, qui, à mes yeux, fait toute la différence, conférant à cette image une impression d’instabilité alors qu’elle se voulait équilibriste maîtrisée.
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Share on FacebookD’abord, s’étonner de voir la Tour de Pise peinte sur un transformateur électrique d’un boulevard ordinaire de Chungli, ville de la banlieue de Taipei, la capitale de Taiwan. Ensuite, sourire en réalisant que l’artiste – qui a pourtant bien pris soin de respecter le nombre de niveaux de la Tour et de dessiner ses colonnes de marbre […]
Share on FacebookUn squelette pour moi, c’est évident. Et rien à voir avec les événements récents ! J’ai toujours vu un squelette sur cette photo. En extension, donc étrangement dynamique pour sa condition, mais un squelette quand même. Ce que je n’arrive toujours pas à comprendre, c’est comment les artificiers ont fait pour réussir à représenter un […]
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