Photo-graphies et un peu plus…

Euro Disney, le Parc Astérix et la Foire du Trône n’ont plus qu’à mettre la clé sous la grille… Leurs montagnes russes hissant les inconscients à 50 mètres d’altitude tout en leur retournant l’estomac ne font plus le poids face à un simple amas de sable, seul relief d’une plage aux grains de silice éternellement damés par la marée ! Sur les planches, les familles se dispersent. « Je vais jouer » lance le petit dernier. « Où ? » lui répond sa mère. « Là-bas » lâche-t-il en lui montrant du doigt la masse qui dépasse. « Mais c’est juste un tas de sable ! » lui rétorque-t-elle.  A l’évidence, ce n’est pas « qu’un tas de sable », mais une véritable aire de jeux pour les enfants où ils courent, se pourchassent, se jettent sur sa surface meuble qu’ils dévalent sur le dos, s’envoient quand même quelques poignées de sable dans les cheveux, car sinon, ce ne serait pas des enfants, voire jouent à cache cache (jeu assez limité dans ce cas, je vous l’accorde) ! Indépendamment du fait qu’il faut des milliers d’années au granite pour se transformer en sable, et donc, infiniment plus de temps que pour concevoir des montagnes russes, ce n’est pas grand chose pourtant, un tas de sable. C’est plutôt rassurant à l’heure où les grands ne cessent de répéter que les enfants ne savent plus s’amuser simplement !

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Les déambulations sur la plage réservent toujours des surprises… Quand le marcheur aux aguets en repère une, une partie de lui devient le chercheur d’or qui aurait trouvé sa pépite… D’abord, le soulagement après une quête qui a pu durer des heures : quelque chose d’étonnant s’est enfin présenté à l’horizon. Ensuite, la phase d’observation : il entame alors une danse du vent autour de la chose en question pour vérifier qu’il ne s’agisse pas d’une vulgaire copie. Puis vient le doute : est-ce vraiment une plante ? Un doute suivi d’innombrables questions sans réponse : que fait cette plante  esseulée sur cette plage normande ? de la résistance ? comment est-elle arrivée là ? y en a-t-il d’autres un peu plus loin ? Les hypothèses défilent : elle a poussé toute seule comme par enchantement ; elle a été plantée par une personne qui déménageait et n’avait plus assez de place pour l’accueillir dans sa nouvelle demeure, ou par un cinéaste en herbe caché derrière le tas de sable là-bas et récoltant les réactions des promeneurs ; elle a déserté l’horticulteur terrien qui l’avait fait naître pour changer de paysage, et se faire une virée en mer, qu’elle n’avait jamais vue… Et à nouveau une question le taraude : la laissera-t-on grandir tranquillement ? Sa pépite en boîte et ses questions en suspens, le marcheur repart, bien décidé à montrer à tous sa dernière trouvaille !

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… et du ciel bleu, comme tout lundi qui se respecte. Evidemment, certaines personnes n’aiment pas le lundi. Notamment car c’est le jour de retour au travail. Je leur ferais donc une toute petite suggestion : qu’elles fassent débuter leur semaine au dimanche. Par un jour chômé donc. Changement total de perspective ! Cette légère translation, qui vaut ce qu’elle vaut, ne devrait gêner personne par ailleurs.

Certains ont ainsi des jours préférés, un peu comme avec les parfums de glace ou la forme des escaliers… Ce n’est pas mon cas, bien que j’apprécie particulièrement les escaliers en colimaçon en fer forgé. Personnellement, et là, j’assume totalement mon fayotage auprès du Maître du temps : j’adore les lundis, les mardis aussi, les mercredis, les jeudis… bref, tous les jours de la semaine, qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente… bref, par tous temps. En revanche, j’ai un léger différend avec lui sur la perception du temps qui passe. Là, il faut bien l’avouer, c’est l’anarchie  la plus totale ; je dirais même plus : c’est le chaos ! C’est vrai, une journée fait 24 heures quoi qu’il arrive, pas une seconde de plus ou de moins ! Alors, comment expliquer que certains jours semblent s’éterniser quand d’autres, filent à la vitesse de la lumière ? Tout dépend de ce que l’on fait, me dira-t-on ! Certes, mais ce n’est pas si simple : ne rien faire peut aussi passer très vite… Il y a là quelque mystère à élucider… Mais pas aujourd’hui !

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Il aurait en effet été dommage de risquer de prendre un coup de soleil

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Il y a toujours une crainte, à revenir en des lieux déjà foulés, de se répéter et donc, à mon sens, de s’ennuyer. Plutôt que de creuser un même sillon, de perfectionner une voie, je préfère en imaginer et en explorer une autre. Et, de fait, être constante dans mon inconstance… ce qui est tout sauf ennuyeux !

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Faire un montage de photos est toujours source de questions. Faut-il tenter de reconstituer la scène photographiée à l’image de ce que voient nos yeux ? Et donc, éventuellement superposer les images ou leur imposer quelques degrés de rotation. Et si ce n’est pas possible, quel doit être le repère, la planéité de la mer, la continuité des protections du littoral ? Ou bien, au contraire, faut-il laisser le soin aux photographies de reconstituer la scène vue par nos yeux ? Et dans ce cas, accepter les distorsions, les différences de perspectives, de luminosité, les redondances de formes… comme ce couple avec son chien présent à la fois sur l’image de gauche et sur celle du milieu ?

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Suite des tribulations héroïques et maritimes d’une ombre agitée… Question : l’ombre de la réalité est-elle réelle ?

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… des plages d’été est un spectacle permanent. Légèreté, insouciance… On irait bien se jeter dans cette mer qui, pourtant, se dérobe sous nos pieds !

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