A l’étranger, user des transports locaux est une façon parmi d’autres d’être au contact de la population, d’en savoir un peu plus sur ses us et coutumes, de partager un même rythme et des conditions de vie similaires. Savoir comment les gens se déplacent et se déplacer avec eux me semble en effet essentiel pour appréhender humblement un pays et en avoir une approche relativement authentique. C’est donc avec une réelle tristesse, un brin d’incrédulité et un peu de colère également, que j’ai récemment appris qu’étrangers et péruviens ne pouvaient plus partager les mêmes wagons – voire trains – pour se rendre à la station proche du Macchu Picchu… Comme si un voyage n’était qu’une succession de rencontres avec des lieux et non pas avec des personnes.