Photo-graphies et un peu plus…
La coupure

Buren a récidivé au Musée Picasso. Il a remis ça, après le Musée Guggenheim de New York, installer un mur de miroirs, ou plutôt de surfaces réfléchissantes, au beau milieu du lieu. Cassant la symétrie des courbes parfaites à New York, confortant celles des lignes à Paris tout en créant, dans les deux cas, une image qui n’existe pas. Dans les deux cas, des reflets déformés, des surfaces déformantes. Comme à la fête foraine. Les jeunes se prennent en photo en Bibendum. Je porte le regard un peu plus haut, sur ces droites qui s’arcboutent ou se brisent. Sur ces visions hallucinatoires d’un univers temporairement distordu et détendu.