Dès les premiers éclats et éclairs de couleurs lointains, ils ont commencé à arriver de tous les côtés, seuls, à deux ou par petites grappes recueillies. Ils se sont postés ici et surtout là où le spectacle du ciel était le plus observable, même partiellement, et n’ont plus osé en bouger jusqu’à l’extinction des boules de feux. Les agoraphobes aiment aussi les feux d’artifice. Mais pas à n’importe quel prix…
En apercevant, au détour d’un virage serré, cette femme en imper rouge et parapluie blanc filer vers la lumière sous cette chape d’arbres verts, touffus et hauts, je voyais déjà une image fantasmée, rêvée, tout en étant bien consciente qu’il était trop tard et qu’elle allait m’échapper. Je savais que la pluie et la faible lumière de cette fin de journée de mai, responsables de l’existence même de cette scène fugitive, allaient aussi être la raison pour laquelle je n’allais pas pouvoir la capter dignement. Je savais enfin qu’à ce duo, il fallait ajouter le facteur temps, qui fait toujours défaut lorsque l’on court après une image sublimée par la pensée. Pourtant, en sachant que c’était peine perdue, que j’allais passer à côté de mon image, j’ai quand même déclenché. Pourquoi ?
Une partie de moi espérait une erreur de jugement, et donc une sorte de miracle, tandis que l’autre était simplement dominée par l’instinct du chasseur, souvent plus fort que la raison… Pas de miracle : l’image est aussi floue qu’anticipée, un flou un peu gênant quand même, ce qui n’est pas le cas de tous les flous. Alors, à nouveau, pourquoi cette image est-elle là ? A cause de cette silhouette féminine, gracile, frêle figure humaine presque écrasée par la nature enveloppante, se dirigeant promptement vers cet horizon optimiste ; à cause de ce rouge vif éclairant cette image comme un phare, qui font que, même avec ses défauts, j’aime cette photographie. Et, qu’à ce titre, je souhaite vous la présenter.
Qui eût cru qu’un cerveau en deux dimensions allaient devenir le terrain de jeu d’une horde de skaters tous coiffés d’un bonnet ou d’une casquette ? Flashback. Prenez un pot de peinture noire et un autre, orange. Dessinez quelques circonvolutions symétriques au sol selon une route faussement labyrinthique. Puis éloignez-vous. C’est tout. Pas de panneau, […]
Share on FacebookIl y a quelques années, une blague courait dans le milieu des étoiles et de l’univers que je convoitais, proclamant en substance et sans peur des répétitions : « Pour devenir astrophysicien, il faut attendre qu’un astrophysicien meure ! ». L’espérance de vie augmentant, même chez les hommes (plus nombreux que les femmes dans ce domaine), cette […]
Share on FacebookL’armée – ou son styliste – a compris, bien plus tôt que les autres, que pour survivre, ses hommes devaient s’intégrer à leur environnement et non le contraire… A l’heure où les entreprises du monde entier – mon ancienne prof de français de lycée me reprendrait car « entier » est ici superflu – prônent les valeurs […]
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