Photo-graphies et un peu plus…

L'île verte

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Cela procède exactement du même réflexe. Du même réflexe que quoi ? Que celui que vous avez lorsque vous marchez tranquillement dans la rue et que vous apercevez le bras tendu d’une personne, pointant une zone très précise. Le bras n’est pas une condition sine qua none et il suffit parfois d’un regard simple mais insistant dans une direction inattendue – en l’air, par terre – pour que vous soyez distrait. Instinctivement, même si vous êtes accompagné, absorbé, pressé, même si donc, votre mouvement est furtif, vous interprétez ce geste comme un appel et tournez la tête vers la direction indiquée tout en continuant à être accompagné, absorbé, pressé. Pour y découvrir quoi ? Une étoile filante déjà consumée, une petite fille saluant sa mère depuis la fenêtre du 4e, une limace orange perdue sur le macadam, un pigeon sans pattes accroché à un fil électrique par la seule force de son bec, une tête de mort sur la façade sculpturale d’une université, un magasin que, comme c’est étrange, vous cherchiez vous aussi, un pot de fleur emporté par un violent coup de vent, un arc-en-ciel entre deux immeubles…

Je vous laisse imaginer à quel point peut intriguer un couple penché au dessus d’un pont déserté (sauf par soi) reliant deux morceaux de forêt enveloppée dans une épaisse brume alors même que l’on est en plein mois d’août. Ont-ils vu passer quelque chose de suffisamment intriguant depuis leur voiture pour qu’ils décident de s’arrêter et de s’en extraire ? Forte de mon expérience du bras tendu ou du regard insistant – rarement pour rien -, cela semblerait plutôt logique… Pour en avoir le cœur net, je me suis donc à mon tour approchée de la rambarde avec l’appréhension d’une personne progressant à tâtons dans le noir. Je me suis penchée à l’endroit même où ils l’avaient fait quelques secondes plus tôt et j’ai regardé. Pour découvrir quoi ? Le lit évanescent, en grande partie asséché et rocailleux d’une rivière à l’eau glacée provenant d’une neige persistante ne consentant toujours pas à fondre massivement dans les hauteurs. Une curiosité toute saine finalement…

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J’aime la Bretagne. Je ne connais pas tous les Bretons, mais tous les Bretons que je connais – et je ne parle pas que de ceux qui inscrivent Bretagne dans la case Pays de leurs formulaires administratifs -, où que l’on soit, ne peuvent s’empêcher, à un moment, de lâcher fièrement un « On a la même chose en Bretagne ! ». C’est un cran au-dessus du « ça ressemble à » du voyageur, qui, lui, fait des connexions entre les différents endroits qu’il a déjà visités sans les faire converger vers une destination précise. Que vous soyez à la montagne, au soleil (ah, ah…), au bord d’une mer chaude, le Breton trouvera toujours le petit mètre carré qui le ramènera en une micro-seconde à sa terre natale ou d’adoption, chez lui. C’est charmant voire, amusant. Ceci-dit, parfois, le Breton a raison, comme ici, à Bandon, sur la côte sud de l’Oregon. On se croirait sur un chemin des douaniers finistérien ! Voilà que je m’y mets aussi !

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Les matins brumeux jettent parfois un manteau magique sur le monde. Ces palmiers, si découpés et imposants quand le ciel se fait bleu, se présentent, à cette heure, comme le fantôme d’eux-mêmes, s’évanouissant presque dans ces milliards de gouttelettes d’eau en suspension… Eux aussi n’attendent qu’une chose : que le soleil se lève pour que la vie sorte de sa torpeur toute aurorale.

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