Photo-graphies et un peu plus…
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Cet arbre n’existe plus. Avec ses voisins, ils ont été coupés et remplacés par de frêles arbustes qui ont probablement eu froid cet hiver. Je me demande bien ce qu’il a pu devenir. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je l’aurais gardé. Car, malgré les apparences, cet arbre n’est pas le fruit d’un montage numérique… Il était non seulement réel, mais aussi bien vivant ! J’ai tout envisagé : de la colle à bois, une bonne blague des jardiniers de la ville de Paris, les expériences farfelues d’un généticien branché sylviculture chimérique… Pourtant, je ne comprends toujours pas comment cette greffe a pu être possible, permettant à ce spécimen d’arborer chaque printemps de beaux bourgeons et chaque été, d’épaisses feuilles vertes… S’il existait un cirque des arbres, je suis sûre que celui-ci, au charme indéniable, en serait et que les visiteurs se presseraient pour lui murmurer quelques secrets à l’écorce avec l’espoir qu’il leur livre le sien !

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Le soir venu ou au petit matin, des êtres étranges arpentent parfois les plages équipés d’une extension de bras et d’un casque. Ils les balayent en long en large et en travers, au sens figuré, en quête d’objets métalliques enfouis sous le sable – quelques pièces, bijoux et autres capsules de bouteilles – et perdus par les plagistes du jour ou de la veille. D’autres tracent le même chemin sinueux, la tête également penchée vers le sable, sans pour autant rechercher ce qui brille. Pour ceux-là, le butin se compose de beaux coquillages, de grains de sable remarquables, de galets bien lisses, de morceaux de bois flottés… Souvent, ces trésors, petits, ne se laissent pas voir du premier coup d’œil, ils requièrent un peu de concentration, d’effort, de sélection… De loin, on repère un coquillage à fière allure, on s’approche, on se baisse, on le ramasse, on lui retire grossièrement le sable qui lui colle à la carapace, on le regarde avec cet air de juge arbitre d’un 100 mètres hommes aux Jeux Olympiques et on décide soit de le mettre dans notre poche, soit de lui rendre sa liberté et de le rejeter nonchalamment au sol…

Exceptionnellement, le trésor trouvé sur la plage est immensément grand et extrêmement surprenant. Inutile de se pencher pour le voir, il s’impose à tous comme une fontaine à eau en plein milieu du désert. Ainsi en est-il de cet arbre mort dont les racines, tournées vers l’océan, reposent sur la plage, tandis que son tronc est partiellement inhumé dans le sable, derrière. Un arbre gigantesque, au bois lisse lavé par le sable, le vent, le sel… Un arbre accueillant au fond duquel on peut se lover sans crainte… Un arbre ludique que l’on peut escalader facilement… On tourne autour, on s’extasie, on le caresse avant d’être secoué par une question pourtant évidente : comment est-il arrivé là ? Ses congénères ne sont pas du même bois. Amené par les hommes ? Pour quelle raison ? Et comment ? Je sais que les Egyptiens ont réussi à ériger des pyramides sans grue, mais quand même… Se pourrait-il que l’océan, un jour de grande colère, ait eu la force de balloter ce mastodonte peut-être tombé d’une falaise et de le faire s’échouer sur le sable, rendant ainsi à la Terre ce qu’elle a engendré ? Même si un « non » incrédule s’affiche machinalement sur l’écran de contrôle, ce dernier est bien en peine de lui trouver une alternative plus convaincante…

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Vancouver me fait parfois penser à un enfant ou un animal (de compagnie) – non, je ne mets pas les deux au même niveau – qui ferait une bêtise digne de mériter une sévère punition, qui en serait conscient et qui, suffisamment intelligent, saurait aussi, d’une élégante pirouette – une moue adorable, une parole incongrue, un câlin irrésistible – renvoyer toute tentative d’autorité du dit adulte ou maître aux oubliettes.

Mais quelle bêtise a bien pu faire Vancouver ? La ville a volé la pluie des autres, convoqué un gigantesque pow-wow de nuages de tous horizons au dessus de sa tête, et leur a intimé l’ordre de se presser un peu. Alors que certains paradent sous 30°C depuis des mois pour le meilleur (le plein de vitamine D pour des années) et pour le pire (la sécheresse fatale aux agriculteurs) invoquant les faiseurs de pluie les plus reconnus, projetant d’utiliser quelques pétards pour donner une telle frousse aux cumulonimbus qu’ils en fassent pluie-pluie, nous devons supporter les abus de pouvoir de cette ville.

Elle sait que quiconque en foule le sol en tombe littéralement amoureux, que la pluie – un peu trop récurrente – fait douter ses habitants quant à leur capacité à la supporter à long terme, alors, quand, elle nous sert un crachin dès le petit déjeuner ou, des trombes d’eau au dessert agrémenté d’une sauce de grêle pendant deux bonnes heures, elle sait qu’il suffit de quelques rayons de soleil bien sentis pour réconcilier tout le monde et provoquer une amnésie générale.

Evidemment, le tort, en ces circonstances chaleureuses, serait de croire que la chose est acquise. Que c’en est fini de la pluie pour la journée. Et c’est d’ailleurs sur l’un de ces troncs bancs disséminés régulièrement sur les plages que j’ai écrit les mots qui précèdent. Et pourtant, après deux heures de répit, des gros nuages gris sont venus assombrir le ciel, et le doute s’est à nouveau emparé des esprits. Cela a commencé gentiment par de grosses gouttes de pluie entre lesquelles il était possible de passer, et puis, petit à petit, le rythme s’est accéléré, la taille des gouttes s’est réduite et la pluie a mouillé tous ceux qui étaient sortis pour profiter du soleil. Et à nouveau, Vancouver s’en sort à merveille : le spectacle de ces gouttes jouant au tam tam sur la surface de l’eau, de la montagne disparaissant dans le grain, de ces rayons de soleil réussissant à percer et de ces amateurs de paddle surpris par l’assaut aqueux est magnifique… Et la ville, en pleine forme, pousse même le vice jusqu’à tenter quelques notes d’humour : sur le chemin du séchoir, alors que je dégouline de partout, je tombe nez à nez sur une affiche de concert : des places à vendre pour Supertramp !! Et, pour parfaire le tableau, je n’ai plus de batterie et ne peux donc capturer ce qui aurait pu être l’image de fin. Et hop, une « petite » PPF… Allez, Vancouver est vraiment une ville très très agréable à vivre !

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Il n’est pas tous les jours facile d’être une lilliputienne au pays de Gulliver… Regardez-là, même si on ne la remarque pas tout de suite et si elle réussit à se donner bonne allure dans son uniforme de marin, elle n’en apparaît pas moins totalement noyée entre ces deux double troncs-amarres ! Si encore d’immenses paquebots venaient s’y accrocher ou s’il y avait des marées, on pourrait comprendre cette disproportion. Mais non, les navires qui viennent déverser cycliquement leur lot de touristes en quête d’une authenticité inversement proportionnelle à leur nombre, ont des tailles tout à fait honnêtes et raisonnables, et qui plus est, il s’agit d’un lac !  Alors, pourquoi cette folie des grandeurs ? Peut-être simplement parce que nous nous apprêtons à poser les pieds sur l’Ile Supérieure…

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A l’heure où beaucoup sont à dénicher des cœurs dans des choux-fleurs, des nuages de lait ou même des miches de pain, c’est une tête de mort qui me saute aux yeux au cœur de ce tronc scié de dépit… N’est-ce pas là un fait bien étrange, qu’un arbre, qui n’est plus, fasse ainsi apparaître la tête d’un humain, qu’il n’a jamais été, mais a fait qu’il n’est plus, sur ses plus jeunes cernes ? Peut-être un clin d’arbre pour nous rappeler que, quoi qu’il en soit, nous finirons tous entre quatre planches de son bois…

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Bonsoir bonjour !

Petit à petit, en glanant ça et là les brindilles abandonnées, l’oiseau fait son nid. Et le temps passe, toujours. Toujours, vite. Ces quelques images-là attendaient dans un dossier que je daigne leur accorder quelque attention.

C’est fait.

A tantôt !

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