Photo-graphies et un peu plus…

Share on Facebook

Share on Facebook

category: Actus
tags: , , , , ,

Share on Facebook

category: Actus
tags: , , , , , , ,

Share on Facebook

Share on Facebook

Voilà ce qui arrive lorsque l’on cherche une image en particulier et que l’on ne la retrouve pas… J’ai à l’esprit, depuis plusieurs jours, une photo que je pourrais décrire dans ses moindres détails et qui, a priori, serait idéale pour illustrer un propos que je m’empêche de développer depuis, n’ayant pas mis la main virtuelle sur cette photographie. Je pourrais en chercher une autre qui cadre tout aussi bien avec le dit sujet, mais cela ne règlerait pas le problème : cette image, si présente dans ma mémoire, resterait cachée parmi ses nombreuses semblables… Ce n’est évidemment pas la première fois que cela survient, et deux fois sur trois, la photo pensée initialement se présente, comme une fleur, sous mes yeux, à l’issue d’une recherche totalement différente, deux ou trois jours après avoir déclaré forfait ! Comme si c’était un jeu ! L’image a-t-elle une conscience d’elle-même et du pouvoir qu’elle exerce sur nous ?

Il est certain que chercher une photo précise dans un portfolio en contenant plus de 20 000, même en rationalisant au maximum (lieu, période approximative…), c’est un peu comme tenter de retrouver quelqu’un dans une foule en mouvement (il y a une heure, il était là) ! On fait des tours et des tours, dans un sens puis dans l’autre, rapidement puis lentement, on retourne tout, en vain. La photo échappe à notre vigilance pourtant à son paroxysme. Car le portfolio est mouvant… Les images sont parfois déplacées et réorganisées dans un souci d’optimisation. Certaines sont parfois même supprimées, plusieurs mois ou années après avoir été prises. D’où un problème potentiel de mise à jour de notre mémoire interne : peut-être ai-je tout simplement oublié que j’avais effacé cette image ? Auquel cas, ma quête n’aboutira jamais. Je me souviens en effet que cette photo prise dans une salle de cinéma en attendant les bandes annonces était floue. Un état qui est loin de me déranger, mais, parfois, certains jours de grand ménage photographique (on parle de « Printemps de la photographie » dans les chaumières), on se prend à éliminer des images chéries la veille. Comme ça, sans prévenir. Mais avec de bons arguments. Et pas de négatif pour rattraper l’affaire si le lendemain, on change d’avis. Dans ce cas, mieux vaut savoir oublier les images que l’on a en tête, et qui, d’une certaine manière, se rapprochent de La photo pa(s/r)faite. Cela permet de voir plus loin…

Share on Facebook

Après les mots, les animaux ! Dans le top 10 à définir des animaux particulièrement fascinants, il y aurait les éléphants (pour un autre jour) et puis les zèbres. Je ne sais pas quel styliste a eu l’idée saugrenue de leur coller des rayures à la naissance, mais il a dû oublier qu’ils allaient vivre avec toute leur vie, notamment dans la savane. En termes de camouflage, on a fait bien plus pertinent…

En fait, il y a bien une explication totalement rationnelle à cette tenue… Van Wong, le styliste en question, était amateur de boîte de nuit, et notamment de ce fameux effet stroboscope qui décompose l’image et surtout les gestes. On sait que les gens sont présents, proches même, mais on a du mal à les repérer. A fortiori, à les rejoindre… « Ah, excusez moi, ce n’était pas vous que je cherchais ! » La première fois, positivement troublé par le flou artistique dans lequel l’effet visuel l’avait plongé, et l’alcool aidant, il faut bien le dire, en rentrant chez lui, Van Wong s’est immédiatement installé à sa table de dessin pour essayer de matérialiser ce qui défilait encore devant ses yeux (la persistance rétinienne, c’est terrible). A l’aube, sa pièce à vivre était couverte de feuilles gribouillées. Il y en avait vraiment  partout. Lui, s’était assoupi sur sa dernière esquisse : des rayures… Voilà comment est née la tenue du zèbre. Car si le zèbre seul est totalement vulnérable, un troupeau de zèbres fuyant ensemble devient un véritable casse-tête visuel pour le prédateur qui chercherait à en attraper un !

Share on Facebook

J’ai trouvé la solution à une déconvenue photographique survenue il y a quelques jours… Petite pause dans un grand parc de la ville. Des bruits de percussion. Et devant les musiciens, un groupe de danseuses. Elles sont six, sept, prof comprise. Cours de danse africaine. Très sportif, et, de fait, très impressionnant. Il y a deux photographes très équipés à côté d’elles. Au bout de quelques minutes, je sors naturellement mon petit appareil photo et prends quelques images. Cadrage lointain, des silhouettes en premier plan, des buildings en arrière plan. Quelques minutes plus tard, je m’approche un peu plus. Je suis à 10 mètres, 15 mètres peut-être. Et continue à faire quelques clichés. Un peu plus serrés, mais sans plus. A la fin du cours, une des danseuses me rattrape alors et me demande d’effacer toutes les photos prises. Me dit que je n’ai pas le droit. Que des photographes professionnels sont là , avec leur  autorisation. Je m’exécute et efface une à une toutes les photos. Elle reste à côté pour vérifier que je n’essaye pas d’en conserver une ou deux…

Bon. Que stipule la loi pour le droit à l’image dans un lieu public ? Agacement saisi mais je pense que les images au cadrage large n’enfreignaient aucune loi, les danseuses n’étant pas reconnaissables et faisant partie d’un ensemble incluant d’autres éléments graphiques. Et quid du reporter ? Dans le feu de l’action, fait-il signer une autorisation de diffusion aux personnes qu’il photographie ? Bref, en attendant d’en savoir plus, j’ai trouvé une parade : ne pas montrer de visage ! En l’occurrence, ce guitariste au corps gaston-lagaffien m’a facilité la tâche : il joue tête baissée. Ce qui aurait pu être à nouveau problématique s’il avait été chauve. Ce n’était, heureusement, pas le cas. Loin de là.

Share on Facebook

ouest-us-241_lightr_72

Direction San Francisco, où, un peu comme à New York, chaque coin de rue, chaque relief, chaque pont semble nous rappeler quelque chose, tant ils ont été montrés dans les films et autres représentations artistiques… Ce sont évidemment de faux souvenirs, mais quand même, ils sont là… A San Francisco, il y a évidemment le Golden Gate Bridge, que l’on peut difficilement rater. Et puis, pour certains (dont moi), il y avait ce parc, un peu perché dans la ville, qui figurait dans le générique de la série « La fête à la maison », avec cette longue enfilade de maisons victoriennes de toutes les couleurs et son point de vue sur les collines et la mer… Bref, une image d’enfance qui donnait déjà envie d’y aller…

Concrètement, sur place, retrouver, dans un temps limité, un parc avec des maisons victoriennes dans une ville qui compte un certain nombre de parcs et de maisons victoriennes, est un peu une gageure. Sa position haute permet de faire un premier tri… Un parc, deux parcs, trois parcs passés. Et puis, Alamo Park se présente. Sur les plans,  sur les cartes postales, il est accompagné d’un petit dessin avec quelques maisons victoriennes… Serait-ce celui de mes souvenirs ? La hauteur, la vue sur la ville, la pelouse sont là… Et les maisons victoriennes aussi. Bien moins colorées que dans mon souvenir et surtout, beaucoup moins nombreuses ! Dans ce même souvenir, le parc en était entouré… Dans la réalité, elles ne sont que sept et sont préservées comme l’un des joyaux de la cité. Il a fallu de longues minutes pour être convaincue d’être au bon endroit puis, autant, pour remplacer le souvenir par l’image réelle.

Mais, nos souvenirs valent bien quelques détours par la réalité…

Share on Facebook

p1200547_lightr_72

Comme ça, d’emblée, sans avant, sans après, la scène doit sembler énigmatique… Dois-je préciser de quoi il s’agit ? Ecrire où cette photo a été prise ? Et quand ? Difficile d’extraire une image de son contexte et de lui trouver un sens, unique. Comme ça, pourtant, d’emblée, c’est évident. Un dimanche après-midi, ensoleillé qui plus est (donc passé depuis belle lurette), dans un parc pris d’assaut (ah, ah) par une bande de girafes télescopiques et une funambule tractée par de joyeux lutins. Evident ! Bien sûr, il y a le tintamarre des tambours, en dehors de l’image et, l’odeur des fumigènes, hors champ aussi… Et puis, peu à peu, il y a les souvenirs qui remontent à la surface, grâce à l’image évidemment…

Share on Facebook