Photo-graphies et un peu plus…

Chacun son truc, mais il y a de fortes chances que ce monsieur soit en train de réaliser un vieux rêve… Vous savez, ces petites choses que l’on imagine de temps à autres tout en sachant qu’elles n’arriveront probablement jamais : « si un jour, j’ai la chance de marcher sur la Lune, et bien, je croquerai dans un croissant ! ». Ce monsieur-là au crâne dégarni avait, visiblement, des envies plus terre à terre – voire mer à mer. Un principe de réalisme tout à fait salutaire car plus à même d’éviter la frustration consécutive à la non réalisation d’un rêve fou ou inaccessible, ce qui peut, par ailleurs, être le propre d’un rêve. Voilà donc ce à quoi il avait pensé, un soir comme un autre de l’hiver 95 – très rigoureux – où il n’arrivait pas à se réchauffer malgré les bûches qui flambaient dans la cheminée depuis le début de l’après-midi et l’épais pull bariolé en laine de lama qu’une amie lui avait ramené d’un voyage au Pérou quelques années auparavant : « là, si je pouvais être quelque part, n’importe où, ce serait au milieu de l’océan pacifique, à Hawaii, en train d’admirer le coucher du soleil, une cigarette au bec et un café à la main ! ça, ce serait le vrai bonheur ! » Voilà, c’est chose faite – ce qui n’était pas si compliqué finalement – : notre homme peut désormais barrer cette ligne sur sa liste CAFAMUFODAVI

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Imaginez-vous à la terrasse d’un bistro, par un beau samedi ensoleillé. Si si, c’est possible. La serveuse arrive avec son plateau bien garni et lance à la table rieuse : « Les cafés, c’est pour qui ? » Des bras se lèvent, les cafés sont déposés là où ils ont été demandés, précédés d’une odeur poussant chacun à se redresser comme pour mieux la sentir. Certains y plongent un sucre, d’autres une cuiller, les mêmes en général… Et puis, en chœur, tout le monde approche sa tasse de sa bouche et y laisse couler sa première gorgée de café. Un geste totalement anodin en apparence. En réalité, un acte de bravoure…

Mi août, la nouvelle fait le tour des rédactions santé en mal de sujets : une étude américaine montre que boire du café protège contre le cancer de la peau. C’est encore l’été quelque part, voilà qui décomplexe les amateurs de petit noir sur la plage ! Quelques mois auparavant, une équipe suédoise a annoncé que boire 5 tasses de café par jour réduisait de 57% le risque d’avoir un cancer du sein. Une information à coupler avec la conclusion d’autres études précisant, qu’au delà de 3 tasses par jour, ce qui est le cas de 5, le café induit une perte de concentration et une augmentation du stress, qui est lui-même l’une des dix causes responsables du cancer du sein… Cela se corse !

D’un autre côté, des chercheurs finlandais ont révélé que, jusqu’à 5 tasses quotidienne, donc 3, le risque d’insuffisance cardiaque diminuait chez les femmes. On dit pourtant que le café accélère le rythme de notre palpitant, ce qui justifie le fait qu’il soit déconseillé aux personnes faisant de la tachycardie… Toujours est-il que d’autres scientifiques annoncent qu’après 4 tasses par jour, le risque de fausse couche double. Chez la femme, il pourrait aussi, à partir d’une certaine dose, générer de l’incontinence. En parlant de cela, des études ont prouvé que, côté fumeurs, boire du café limitait les risques de développer un cancer de la vessie. Malheureusement, pour le non fumeur, la tendance s’inverse légèrement… Et à haute dose, toujours chez la gent masculine, le café diminue la probabilité d’avoir un cancer de la prostate. Augmentant le risque de fractures et favorisant l’ostéoporose, il aurait, par ailleurs, et dès la 4e tasse, un effet protecteur contre la maladie de Parkinson, que l’on sait accompagnée d’un risque plus élevé de chutes donc de fractures… Et bien entendu, des chercheurs de tous horizons travaillent d’arrache-pied pour trouver quelque vertu à cette petite graine noire, responsable d’insomnies chez certains alors que le sommeil consolide la mémoire, dans la maladie d’Alzheimer… Mais nous n’en sommes pas encore là. Bien sûr, les amis du début n’ont pas conscience de tout cela. Et si, par le plus grand des hasards, c’était le cas, et bien, ils n’en seraient pas plus avancés sur le comportement à adopter pour préserver leur santé. Bref, autant ne pas savoir et se faire plaisir ! Allez, santé !

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Déambulation aléatoire dans les rues étroites et pentues de La Valette à me diriger selon ce qu’offre l’une ou l’autre au regard. Je choisis de suivre celle qui attise ma curiosité. Une pluie légère se met à tomber. Il faisait beau en partant. Je ne suis pas équipée… Mais le timing est parfait, il est grand temps de se poser pour manger un morceau, comme on dit. J’opte pour une terrasse près d’une artère semi-piétonne. Pour voir la vi(ll)e défiler. M’installe à une petite table ronde à la position stratégique. La serveuse m’apporte rapidement la carte. Je commande aussi vite. Pasta. Et un café au lait. En même temps. Cette simultanéité est très importante. A posteriori, le mélange est tout simplement un non sens. Sur le moment, il est totalement indigeste. Et pourtant, deux jours plus tard, non vaccinée, je me laisse tenter par un sandwich que j’arrose d’un nouveau café au lait. Je ne suis pourtant pas en train de faire une expérience scientifique sur la résistance de mon estomac à la bêtise. Je suis en vacances. C’est exactement là que se situe le cœur du problème. J’ai pu le vérifier, les vacances conduisent parfois à adopter des régimes alimentaires et comportements culinaires que nous n’oserions pas avoir en d’autres circonstances, car en ces circonstances normales, nous savons pertinemment qu’ils sont aberrants ! Mais bon, en vacances, c’est comme le mardi à une époque, tout est permis !

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Petite astérisque, comme on le voit sur les publicités diffusées dans des espaces francophones mais arborant un slogan en anglais… Juste, fais-le ! par exemple. L’original, Just do it, sonne mieux quand même. Bref. Donc « Buvez du café. Faites des choses stupides plus rapidement avec encore plus d’énergie ! » C’est drôle. Si, si, c’est drôle. Mais le plus drôle n’est pas la phrase, mais plutôt la dame sensée la prononcer ! Une femme au sourire ultrabright* qui semble tout droit sortie d’une maison de banlieue américaine des années 50 et que l’on n’imagine pas vraiment faire des choses stupides. Ou éventuellement, passer l’aspirateur à reculons. Et peut-être encore moins, boire du café. Ce qui expliquerait cela… Donc, pourquoi cette ic(ô)ne domestique avec une telle ode à la liberté ? Un premier cri féministe ?

* ultra brillant

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Le summum du samedi après-midi pour certains : se poser en terrasse pour déguster un petit noir dans un vrai café parisien, regarder les gens passer sans vraiment les voir, parcourir un journal qui laissera de l’encre sur l’index, griffonner quelques lignes sur un carnet à carreaux, et puis, partir, simplement, comme si de rien était, avec le sentiment du devoir accompli.

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