Photo-graphies et un peu plus…

C’est un constat que chacun a pu faire : un parapluie ne pare pas toujours efficacement la pluie. J’entends, un parapluie classique, de diamètre normal, pas ces parachutes qui occupent la largeur d’un trottoir, dont les propriétaires, de véritables pachas ambulants, ne semblent avoir aucun scrupule à éborgner les badauds qui oseraient fouler le même sol qu’eux. Quels que soient le sens du vent, l’angle avec lequel tombe la pluie, l’inclinaison donnée au parapluie, il y a toujours un moment où l’on sent les gouttes tomber à un rythme régulier sur les mollets. Et arriver ainsi, petit à petit, par une capillarité aussi méthodique que sans répit, à imbiber la moitié basse du pantalon, se collant immanquablement et durablement à la peau. Un désagrément que ne connaît sans doute pas le monsieur là-bas, au fond. Son parapluie – un exemplaire unique ? – est en effet doté d’une petite extension, telle une visière de casquette, envoyant valser au loin l’eau qui voudrait se jeter avec avidité sur ses petits mollets !

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