Photo-graphies et un peu plus…

30°C d’amplitude thermique entre l’intérieur et l’extérieur. Le choc. Les métaux transpirent. Les verres s’embuent, jusqu’à s’opacifier. Le temps de la réconciliation, le monde disparaît dans un flou massif gommant les moindres détails et nous rendant temporairement aveugles. Sensation de flottement, d’errance entre deux mondes. Réveil post-anesthésie. On progresse à tâtons dans cet univers éphémère où les êtres croisés ne sont plus que de grossières formes sans finesse, à peine l’ombre d’eux-mêmes. Dans ce couloir que  l’on devine étroit, la lumière vive nous guide alors jusqu’au miracle : on voit à nouveau !

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